Chaque semaine, ou presque, nous vous parlons de problème liés de près de ou de loin à la cybersécurité. Il s'agit d'une nouvelle forme de menace, informatique cette fois, et dont les conséquences économiques et sociales sont de plus en plus importantes.
Que ce soit une entreprise dont les serveurs sont piratés (données sensibles volées) ou des sites web victimes d'attaques les rendant inaccessibles, les cyberattaques – et les 'pirates' – se multiplient à une allure effrénée ces derniers années. Il y a donc un manque cruel d'experts formés spécifiquement pour lutter contre ces menaces. Y compris en Belgique, pays fortement industrialisé.
Après deux ans de travail, l'Hénallux, la haute école de Namur-Liège-Luxembourg, est fière d'annoncer l'ouverture d'un nouveau Bachelier en Sécurité des systèmes informatiques, "une première en Wallonie", nous a expliqué Fabian Restiaux, directeur du département technique IESN de l'Hénallux. "Les premiers candidats pourront s'inscrire en BAC 1 dès la rentrée 2017".
Des "gardiens" formés en trois ans
"L'objectif, c'est de former, en trois ans, des gardiens des systèmes informatiques". Comme nous l'indiquions, "la digitalisation considérable que connaît notre société amène cette dernière à faire face à de nouveaux dangers, qui exposent dangereusement les entreprises et les citoyens : dark web, données compromises, vols d’identités numériques et autres piratages informatiques…"
Après cette formation relativement courte, "ces experts en cybersécurité aideront à évaluer les risques, identifier les points de faiblesses, et implémenter les mesures nécessaires pour garder la maîtrise et assurer l’immunité" des systèmes informatiques.
"On leur promet un emploi de qualité et bien payé, mais aussi une formation très attrayante", a déclaré M. Restiaux dans le RTL info 13h.
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