A l'approche des fêtes de fin d'année, les contrôles de police sur les routes s'intensifient. Mais dès qu'un barrage est repéré, les automobilistes le signalent parfois par solidarité à d'autres conducteurs. Un réflexe qui agace les zones de police, notamment celle de la Basse-Meuse, dont le Chef de Corps a carrément publié un long message sur Facebook.
"Être solidaire, ça peut être dangereux !", c’est le message que veulent faire passer les autorités. Excès d’alcool, de drogue, excès de vitesse, défaut d’assurance ou de contrôle technique, voire même des individus recherchés pour des faits criminels, ce sont des personnes représentant potentiellement un danger qui pourraient être prévenues du contrôle, grâce à un appel de phare par exemple.
"En agissant de la sorte, les conducteurs vont peut-être mettre à l’abri des gens qui dans un jour ou deux vont venir renverser quelqu’un ou mettre une personne en danger", déplore Alain Lambert, le Chef de corps de la zone de police Basse-Meuse.
Et vous, avez-vous déjà prévenu les autres automobilistes ?
Certaines personnes rencontrées ce matin sur la route le confient. "Je vais être honnête: oui je l’ai déjà fait, quand il y a les radars, ça m’est déjà arrivé", explique par exemple une dame.
On est obligé de ne pas rester trop longtemps au même endroit
Autre moyen plus récent de saboter un contrôle de police : les réseaux sociaux. "Les réseaux sociaux, c’est un peu le nouveau type d’appel de phare et donc on est obligé de ne pas rester trop longtemps au même endroit. On reste au maximum une heure au même endroit", précise Kevin Bandiny, chef du service roulage de la zone Basse-Meuse.
Le Chef de Corps pointe un autre risque, encore plus important : "Le pire là-dedans à mon avis, c’est que les gens ne s’arrêtent même pas. Certains d’entre eux envoient des textos, même en conduisant".
Ce n’est pas le premier coup de gueule du genre que la zone de police Basse-Meuse publie sur Facebook, ce n’est sûrement pas le dernier non plus.
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