A partir du premier octobre, certains vélos électriques devront avoir des certificats de conformité. Les plus rapides seront considérés comme des cyclomoteurs. Pour favoriser leur usage, le ministre de la Mobilité François Bellot (MR) veut rendre fiscalement attractif leur achat.
Attention, à partir du 1er octobre, la loi change pour les vélos rapides, appelés aussi Speed pedelec. Au-delà d’une vitesse maximale de 25 km/h, ces engins seront assimilés aux cyclomoteurs. Leur conducteur devront désormais avoir plus de 16 ans, porter obligatoirement un casque, avoir leur permis de conduire cyclomoteur ou voiture. Quant au véhicule, il devra être immatriculé et être assuré si le moteur peut fonctionner de manière autonome. Pour les autres vélos électriques, rien ne change sauf si l'assistance au pédalage fournit une force de propulsion jusqu'à 25 km/h sans qu'il soit nécessaire de pédaler activement.
Ce cadre légal était une nécessité
"La plupart des gens qui s’adressent à nous veulent aussi être informés. Pas uniquement sur le produit que nous vendons mais également sur le cadre législatif, explique Isabelle Parmentier, co-gérante d’un magasin de vélo. Et donc le fait de disposer maintenant de règles en la matière et d’un petit fascicule qui les explique correctement va nous permettre en tout cas de les informer correctement de façon à ce que chacun puisse circuler en vélo en respectant les règles en la matière."
Ce cadre légal était une nécessité. Les ventes de vélos électriques, et depuis peu de speed pedelec, explosent en Belgique et dans le monde. Actuellement, plus d’un vélo sur quatre vendus en Belgique est un vélo électrique.
"De manière générale, en 2015, les premières statistiques qu’on a pu publier montrent qu’il y a eu un peu moins d’une centaine de victimes et quand même 14 tués. Donc, il y a tout lieu de prendre quelques précautions", explique Benoît Godart, porte-parole de l’institut belge pour la sécurité routière.
Le ministre de la Mobilité veut rendre les vélos électriques fiscalement attirants
Le déplacement à vélos électriques a maintenant sa place dans la politique de mobilité puisqu’il offre une évolution positive aux défis environnementaux. "Nous voulons favoriser son usage, par exemple de pouvoir monter les sens uniques comme les vélos et d’aussi disposer des facilités fiscales pour susciter l’intérêt du vélo électrique pour le déplacement vers le travail", déclare François Bellot, ministre de la mobilité (MR). "Le vélo électrique est une alternative idéale à la voiture pour les courtes et moyennes distances", a-t-il ajouté.
A ceux qui circulent déjà avec un speed pedelec, sachez que vous avez jusqu’à décembre de cette année pour vous mettre en règle avec un délai possible jusqu’en décembre 2017.
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