Les entreprises de parcs et jardins ont rencontré énormément de succès pendant les différents confinements de la crise sanitaire. Aujourd'hui, malgré la fin des restrictions, ces sociétés ont toujours beaucoup de travail, principalement dans des aménagements de terrasses.
Pendant les différents confinements de la crise sanitaire, les Belges qui disposaient d'un jardin, ont passé beaucoup de temps à l'extérieur. Ils y ont donc souvent investi de l'argent. Aujourd'hui, ces investissements se poursuivent, mais surtout dans des aménagements de jardins, principalement des terrasses. "Les gens veulent privilégier leur maison, le bien-être à l’extérieur", estime Vincent Namur, le gérant d’une entreprise de jardins.
Contrairement à la construction où la hausse des prix des matériaux freine les commandes, cette augmentation n'impacte pas les entreprises de parcs et jardins. Les budgets sont moins élevés, donc les hausses des prix se font moins ressentir.
On espère profiter du jardin et bientôt de la terrasse pour les beaux jours
Sébastien fait construire une terrasse chez lui et il a dû revoir son budget à la hausse : "Le budget vacances qu’on avait mis de côté, on l’a utilisé pour d’autres choses notamment pour ça. On espère profiter du jardin et bientôt de la terrasse pour les beaux jours".
Les entretiens de jardins sont aussi nombreux, surtout depuis la fin du télétravail, car les travailleurs ont moins le temps pour s'occuper de leur jardin. Et depuis les inondations de juillet, les entreprises de parcs et jardins ont aussi eu beaucoup de demandes de travaux de reconstruction extérieurs.
Il y a plusieurs conséquences : les délais d'intervention sont souvent plus longs (parfois jusqu'à 2 ans pour les aménagements extérieurs). Certaines entreprises recrutent et embauchent du personnel. Grâce à la forte demande d’après confinement, l’entreprise de Vincent Namur est par exemple passée de deux à quatre travailleurs.
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