Quatre des dix-sept personnes en séjour illégal interpellées dimanche soir à la gare du Midi, par la police des chemins de fer, ont été maintenues en centre fermé, indique lundi Dominique Ernould, porte-parole de l'Offices des Étrangers.
Selon le cabinet du ministre de l'Intérieur Jan Jambon, les opérations de police se sont déroulées sur les quais et dans les trains qui circulaient vers et à destination de Bruxelles, et qui sont les trajets privilégiés par les passeurs.
Quatre personnes maintenues en centre fermé
Parmi les 17 personnes interpellées, l'Office des Étrangers a dénombré trois Erythréens, trois Algériens, deux Syriens, deux Marocains, deux Guinéens, un Soudanais, un Tchadien, un Palestinien et un Sierra-Léonais. Une personne qui était titulaire d'un titre de séjour valable a pour sa part été immédiatement remise en liberté. Lundi, deux autres personnes ont bénéficié de la même mesure car l'une avait un pré-enregistrement d'asile et l'autre, un visa encore valable.
Un ressortissant algérien, un Syrien, un Palestinien et un Algérien ont été maintenus en centre fermé. Les douze autres ont reçu un ordre de quitter le territoire.
Une chaîne humaine
Dimanche soir, à l'initiative de la "Plateforme Citoyenne de soutien aux réfugiés", des centaines de personnes ont formé une chaîne humaine entre le parc Maximilien et la gare du Nord à Bruxelles, en signe de protestation contre une opération de la police fédérale planifiée au parc bruxellois.
Des volontaires se sont mobilisés afin que les migrants soient accueillis chez des citoyens-hébergeurs. Cent vingt migrants ont été logés à la Porte d'Ulysse, le centre pour migrants de la Plateforme citoyenne. Plus de 300 autres avaient déjà été accueillis samedi soir par des familles d'accueil et y restaient dimanche, de sorte qu'aucun migrant ou demandeur d'asile ne se trouvait dans le parc Maximilien dimanche soir.
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