La FGTB manifestait jeudi matin devant les bureaux de l'ONEM à Bruxelles. Le syndicat socialiste dénonce la baisse de revenus à laquelle doivent faire face les travailleurs à temps partiel. Selon un représentant, quelque 150 militants étaient présents.
Le comité de gestion de l'ONEM, au sein duquel siègent syndicats et employeurs, devait se réunir vers 9H00 pour se pencher sur les projets de texte du gouvernement en matière de disponibilité sur le marché du travail. Le syndicat est préoccupé par le sort des personnes qui acceptent un emploi à temps partiel et touchent un complément du chômage en faisant appel à l'allocation de garantie de revenu (AGR). Dans 78% des cas, les bénéficiaires de l'AGR sont des femmes, très souvent des mères célibataires. "Le gouvernement veut soumettre ces travailleurs à temps partiel bénéficiant d'une AGR au contrôle de disponibilité, c'est-à-dire à postuler sans relâche pour un emploi à temps plein sous peine de sanctions dans des secteurs où les emplois à temps plein n'existent pratiquement pas", affirme la FGTB. Des modifications ont déjà été apportées au système et certains ont ainsi vu leur allocation baisser une première fois. Dès 2017, l'AGR sera réduite de moitié après deux ans de perception.
Vos commentaires