Selon le ministère de l'Economie, un fleuriste sur cinq ne respecte pas la réglementation sur l'affichage des prix. Le consommateur risque donc de payer son bouquet au prix fort. Les fleuristes se justifient.
Ces fleurs multicolores seront une nouvelle fois les reines de la Saint Valentin. Le 14 février est le jour le plus lucratif de l’année pour les fleuristes, 10 fois le chiffre d’affaire d’un jour classique.
"Saint Valentin, c’est le moment où tu peux offrir des fleurs à ta maman ou à ta copine. C’est un signe d’amour", déclare un passant. "Quand ça vient de la personne qu’on aime, je trouve que c’est vraiment très symbolique et ça fait super plaisir", ajoute un autre. "Ça symbolise l’amour qu’on ressent l’un pour l’autre", estime un troisième.
"La demande est même plus grosse qu’à la fête des mères parce que la saint valentin est le seul jour qui se fête mondialement", déclare la fleuriste Chantal Vanweyenbergh.
20,7 % des fleuristes n'appliquent pas la norme
Le prix des fleurs doit être clairement indiqué. C’est obligatoire. Mais la norme n’est pas toujours appliquée. ESPF économie dévoile les résultats de son inspection : 20,7 % des fleuristes contrôlés sont en infraction d’affichage. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène.
"Une des raisons, c’est parce qu’ils trouvent que c’est pas esthétique. La deuxième c’est que les prix changent 2 à 3 fois par semaine. Alors il faut toujours rechanger les prix", déclare Marijke Walbers, présidente de l’union royale des fleuristes de Belgique.
Tous les commerçants ne voient pas cette loi d’un très bon œil. Ils la jugent peu pratique. "Il y en a qui sont un peu fâchés. Ils trouvent que ce n’est est raisonnable", rapporte Marijke Walbers. "Mais si c’est la loi, c’est la loi. On n’a pas le choix, il faut le faire", conclut-elle.
A la Saint Valentin, messieurs, si vous misez sur la rose, sachez qu’elle sera la plus vendue. Plus de deux fois plus qu’un jour normal.
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