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Voici pourquoi de plus en plus de Belges étudient à… Maastricht

 
 

On parle souvent des étudiants étrangers qui viennent faire leurs études en Belgique, l’inverse est également correct. L’université de Maastricht, aux Pays-Bas, accueille cette année 16% d’étudiants belges en plus que l’an dernier.

Marie est Liégeoise, elle vient d’entamer une première année dans la section "Business International" ; non pas à l’Université de Liège mais à celle de Maastricht. Le campus est proche de chez elle (25 minutes en voiture) mais c’est surtout la qualité de l’enseignement qui l’a poussée vers les Pays-Bas. "Tout d’abord parce que Maastricht propose un programme en anglais. Ensuite parce que les étudiants viennent du monde entier. Il y a une majorité d’Allemands mais aussi des Hollandais, des Italiens, des Espagnols…" explique la jeune étudiante au micro de notre journaliste Frédéric Matriche.


Complètement différent du système belge

A Maastricht, le système est différent de ce que l’on peut connaitre chez nous. Pas d’auditoire plein à craquer, mais des petits groupes d’étudiants qui doivent travailler ensemble pour renforcer l’esprit d’équipe. Les cours sont divisés en blocs : l’étudiant voit deux matières pendant six semaines. Ensuite deux examens clôturent l’apprentissage, avant de passer au bloc suivant. "On fait beaucoup plus attention aux progrès de l’étudiant. Il y a beaucoup d’interactions entre eux puisqu’il y a une sorte de système d’autodidaction entre les étudiants. Il y a plus de contrôle social, notamment en première année" détaille Luc Soete, le recteur de l’Université. Et le recteur de se vanter de chiffres meilleurs qu’ailleurs. "Nos taux de réussite sont beaucoup plus élevés".


Des bâtiments plus confortables

Cette année, l’Université de Maastricht accueille 16 000 étudiants. Parmi eux, 50% d’étrangers dont 1000 sont des étudiants belges. Ici, tout est pensé pour le confort des élèves. "Je trouve que les bâtiments sont beaucoup plus modernes, plus grands, plus design. Dans les auditoires, nous avons tous une prise électrique à côté de notre tablette. Et puis la technologie est là, il y a des ordinateurs à notre disposition, un projecteur dans toutes les classes" conclut Marie, séduite.

Mais ne s’inscrit pas qui veut. L’Université choisit ses étudiants. Elle accepte ou refuse les demandes d’entrée en première année, surtout si le niveau d’anglais n’est pas suffisant.


 

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