C’est un weekend de départ en vacances. Hier soir à l’aéroport de Bruxelles, c’était déjà le rush. Pour rejoindre les stations de ski, certains vacanciers ont opté pour un voyage en autocar qui offre plusieurs avantages. Frédéric Matriche, Benjamin Brone et Julien Rawet se sont rendus à Barchon afin d’en savoir plus.
Des voyageurs sont sur le départ. Ils se rendent dans une station de ski du nord-est de l’Italie. Pour le groupe, c’est un incontournable. Chaque année, le départ pour les sports d’hiver s’effectue en autocar.
"Beaucoup moins fatigant que la voiture"
"C'est beaucoup moins fatigant que la voiture", explique un homme. "On a déjà fait le trajet en voiture une fois, on est arrivé presque en même temps que l’autocar et on était crevés tandis que les autres avaient passé une bonne nuit."
"On a deux chauffeurs super sympas, ils se relayent toutes les trois ou quatre heures selon la législation", précise un autre vacancier.
"On ne va pas vivre dans la peur tout le temps"
Les membres du groupe se connaissent bien et préfèrent l’autocar à la voiture, sans penser aux accidents dont on a beaucoup parlé. Par exemple, celui du tunnel de Sierre il y a quatre ans. "On ne va pas vivre dans la peur tout le temps, sinon on ne fait plus rien, on ne se lance plus dans quoi que ce soit", réagit une mère de famille.
1.500 voyageurs sont transportés par l’entreprise durant la semaine de carnaval. Chaque autocar est vérifié entre deux voyages. "Ici, on a un problème d’oxydation de câble", constate un technicien sur un véhicule.
Le départ au ski est un voyage comme un autre, avec juste un petit détail en plus : chaque véhicule est équipé d’un jeu de chaines.
Chaque véhicule suivi à la trace
Chaque autocar parcourt 700.000 kilomètres. Ici, ils sont remplacés tous les six ans et sont suivis à la trace. "Il est en train de conduire à une vitesse de 100 kilomètres à l’heure", constate la directrice de l’agence sur des écrans. "Il est 17 heures 20 et il arrivera à sa destination à 18 heures 40." En temps réel, son logiciel suit le parcours de chaque autocar. "On peut à tout moment savoir où ils se trouvent, s’ils sont à l’arrêt, en train de rouler, voir le kilométrage qu’ils font", précise-t-elle.
Un poste de contrôle rassurant pour les passagers mais aussi pour la société, puisqu’un autocar neuf peut coûter jusqu’à 500.000 euros.
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