Alain Raviart, chroniqueur dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche, décrypte la situation sociale et politique actuelle en Belgique.
Avec un gouvernement constitué par trois partis flamands de centre-droit et un seul parti francophone, également de centre-droit, et avec des syndicats qui poussent la grogne sociale et demandent le départ du gouvernement fédéral, Alain Raviart craint une issue dramatique pour le pays. "Tout le monde est en train de se regarder en chien de faïence. Personne ne bouge pour essayer d'être au centre de la table et trouver un compromis", juge-t-il. "Tout le monde dramatise la situation en attendant l'évènement", ajoute-t-il. "Quel évènement?", questionne le présentateur Christophe Deborsu. "On ne sait pas le prédire, on pouvait penser à un moment à une émeute dans une prison, mais ça peut être n'importe quoi. Et à partir de ce moment-là, ce sera le chaos qui fera qu'on ne saura plus gérer une situation", répond Alain Raviart.
Pour le chroniqueur, gouvernement et syndicats ont tous les deux leurs parts de responsabilités. "Les deux parties font en sorte de caricaturer l'autre, pour qu'au moment où se passera l'évènement, ils pourront dire 'vous voyez, on vous l'avait bien dit'", explique Alain Raviart. "Je suis très inquiet", ajoute-t-il, dénonçant les propos d'une députée N-VA traitant les syndicats de terroristes.
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