L'obligation vaccinale du personnel soignant sera-t-elle réellement mise en place ? Le sujet était abordé ce matin sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. Annelies Verlinden, ministre de l'Intérieur, des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique (CD&V), a expliqué qu'il n'était "pas sûr" que son parti vote cette obligation.
La Ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) a expliqué sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche qu'il n'était "pas sûr" que son parti vote le projet Vandenbroucke sur l'obligation vaccinale du personnel soignant. Elle a en effet déclaré : "C'est sur la table sur l'initiative de mon collègue Franck Vandenbroucke (ministre de la Santé). On va voir où on arrive. Ce n'est pas sûr aujourd'hui".
Annelies Verlinden répète et explique : "Je vais suivre le débat au sein du Parlement, mais ce n'est pas sûr aujourd'hui. On voit aussi à l'étranger que l'opinion a changé et il faut tenir compte de la réalité. S'il y a une chose qu'on a apprise pendant la crise Covid, c'est qu'on doit être flexible et s'adapter à la situation actuelle". C'est la seconde fois que le CD&V remet en cause ce projet en moins d'une semaine, après la sortie du ministre flamand de la Santé Wouter Beke mercredi.
Politiquement, ce n'est pas réaliste
Lors de son passage sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, la ministre s'est également exprimée sur l'éventualité d'un pass vaccinal en Belgique. "Je pense qu'aujourd'hui, la situation a changé. On voit qu'il y a un taux de vaccination qui est assez élevé dans notre pays. Après le passage d'Omicron, on voit qu'il y a beaucoup d'immunité. Donc je crois que ce n'est plus nécessaire aujourd'hui mais je ne l'exclus pas pour la fin de l'année. On pourrait avoir un autre variant dans notre pays. Je crois qu'aujourd'hui, politiquement, ce n'est pas réaliste."
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