La société Uber fait équipe avec la Nasa et Airbus pour développer des taxis aériens. Les premiers vols de démonstration sont prévus pour 2020 et le passage à leur commercialisation en 2023. À Dubaï, des tests ont déjà été réalisés. C'est en quelque sorte la fiction qui rejoint la réalité.
Coincés dans les embouteillages, nous avons tous déjà rêvé d'utiliser une voiture volante pour échapper à l'enfer routier par les airs. Un rêve qui ne nous semblera peut-être plus aussi fou. "Je pense qu'il y a un nouveau marché qui émerge et 2020 est un objectif crédible pour envisager de permettre à des gens d'embarquer dans un véhicule volant. Nous sommes en phase de test pour voir comment cela pourrait s'intégrer dans l'environnement urbain. Manifestement, le marché est ouvert à ce genre d'innovation", estime Mathias Thomsen, directeur général d'Urban Air Mobility Airbus.
Uber, la Nasa et Airbus viennent de signer un partenariat pour développer un taxi volant, un projet dénommé Uber Elevate: une sorte de drone géant ou d'hélicoptère électrique pouvant transporter quatre personnes à la vitesse de 320 km/h. "Nous travaillons en étroite collaboration avec le gouvernement. Nous avons signé un accord avec la Nasa quant à l'exploitation de l'espace aérien, notamment à basse altitude", explique Jef Holden, directeur de projet chez Uber. "Cet accord concerne principalement le développement d'une nouvelle technologie aérienne qui tient compte des règles relatives à l'utilisation des véhicules volants", ajoute-t-il.
Après Dallas, Los Angeles devrait être la deuxième ville américaine à accueillir des vols tests dès 2020. L'exploitation pourrait démarrer d'ici 5 à 6 ans. Dubaï, elle, a déjà expérimenté son premier appareil, un vol autonome sans aucun passager.
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