Le bio gagne du terrain en Wallonie. Il représente 4% des parts de marché des produits alimentaires. La demande des consommateurs pour des fruits et légumes bio est croissante... De plus en plus d'agriculteurs se convertissent donc à ce mode de production. Justine Roldan Perez et Anne Lutgen ont été à la rencontre de l’un d’eux à Grez-Doiceau, en Brabant Wallon.
Gwenaël du Bus gère une ferme depuis 2011. Ingénieur agronome de formation, il a décidé de produire uniquement des fruits et légumes bio. Un pari réussi pour cet agriculteur. "On a commencé en 2011 avec un demi hectare, puis 3, 11, et cette année 22, précise-t-il au micro de RTLinfo. Donc on a toutes sortes de légumes. On fait à peu près tout. Ca a fort évolué parce que la demande a évolué."
"Pour ne plus avoir de pesticides"
Les Wallons se tournent de plus en plus vers ces aliments, tous avec la même motivation. "Au niveau de la santé, je pense qu’à l’heure actuelle, c’est important de s’alimenter avec des fruits et légumes bio. Quand on sait que tous les autres légumes sont remplis de pesticides…" "Pour ne plus avoir de pesticides et compagnie. Le bio, c’est aussi plus pour l’environnement, les insectes, tout."
Un hectare sur 10 est bio
Chez les agriculteurs wallons, un hectare agricole sur 10 est désormais bio. Un chiffre qui a doublé depuis 2008 pour s’adapter à l’évolution des mentalités. "Les gens sont maintenant plus sensibles, ils se disent qu’ils achètent un produit qui participe à une bonne rémunération, un bon équilibre socio-économique des gens qui travaillent et à une non pollution du sol sur lequel on produit les fruits et légumes." Pour le moment, les aliments produits dans sa ferme se vendent exclusivement sur les marchés, mais Gwenaël envisage à terme de se faire une place dans les supermarchés privilégiés par près d’un consommateur sur deux.
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