Deux repreneurs se sont manifestés pour reprendre la société Durobor à Soignies. Ils assureraient de l'emploi pour 70 personnes. Problème: ils demandent que le four de la gobeleterie ne soit pas éteint. Or, les travailleurs ont déjà reçu leur lettre de licenciement.
Après 18 mois d’incertitude, un dépôt de bilan, le personnel a répondu présent. Seize techniciens et ouvriers venus pour faire chauffer le four de verre, élément central de l’usine qui ne peut être arrêté au risque de le perdre. Eric Saudoyer, délégué principal FGTB Durobor, informe: "Tant que le four est opérationnel, tant qu’il est toujours en activité, on peut toujours espérer une production de verre à Durobor. A l’heure actuelle, la Sogepa nous a demandé de maintenir ce four en activité."
Un lundi attendu
Des salaires du mois d’avril n’ont pas été payés. Des hommes sont licenciés, mais au poste. L’outil est maintenu. Le temps que les 2 dossiers de candidatures soient étudiés. Philippe Bertleff président de la FGTB Centre fait savoir : "Il y a un candidat qui reprendrait que la décoration, soit une trentaine de travailleurs. Le deuxième candidat, lui, reprendrait tout Durobor avec la décoration et les verres." Les syndicats attendent d’être convoqués, et surtout informés des candidatures de reprise. Philippe Bertleff, président de la FGTB Centre: "La première chose que la Sogepa devrait faire, c’est de nous mettre autour d’une table et de discuter de l’avenir de Durobor."
Lundi pourrait être une journée cruciale pour l’avenir de l’outil et de ses travailleurs.
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