Chaque matin sur les ondes de Bel RTL, Bruno Wattenbergh, expert en économie, évoque différentes thématiques liées à la consommation mais aussi à l'économie. Ce lundi matin, Bruno Wattenbergh nous parle de ce que les Belges désirent pour leur future habitation.
- Le Covid a-t-il changé la manière dont les Belges veulent concevoir leur future habitation ?
Oui. les prix ont augmenté, l’attrait pour les jardins et terrasses aussi. Le groupe d’agences immobilières TREVI a voulu savoir ce que les Belges souhaitaient ou pensaient avoir besoin pour leur futur appartement. Ils ont ainsi sondé 859 et leur ont posé 4 questions :
- 1. Quel logement pour demain ?
- 2. La situation sanitaire va-t-elle modifier la structure de notre habitat ?
- 3. Quelles sont les nouveaux besoins en matière de logement ?
- 4. La pandémie du Covid-19 va-t-elle changer nos habitudes de logement et de vie ?
Et ces questions ont été posées tant à des propriétaires qu’à des locataires.
- Quels sont les résultats? Que peut-on apprendre de cette étude ?
D’abord une relative satisfaction sur leur situation actuelle : 73% déclarent considérer que leur habitat est bon ou très bon. 22 qu’il est satisfaisant. Ce qui permet à TREVI, qui est un groupe international, de confirmer que le belge est plutôt bien loti comparé à ses voisins néerlandais, luxembourgeois français ou anglais, tant au niveau des espaces que des prestations offertes (cuisine, salle de bain, matériaux de finitions, châssis, isolation ...). Ces chiffres sont clairement supérieurs a` la moyenne européenne.
Comme un répondant sur deux télétravaille, c’était l’occasion de confirmer leurs besoins. Sans surprise, 8 belges sur 10 confrontés au télétravail réclament un lieu dédié. Le bureau séparé´ reste pour eux le must absolu, mais ils sont prêts à utiliser de manière flexible le living. Pourquoi ? Et bien pour ne pas être trop isolé du reste de la famille, sans, pour autant, demander des travaux importants et coûteux. Une piste à creuser dans la modularité pour les promoteurs et architectes.
Autre élément marquant Sandrine, pour trouver un logement plus adapte´, 40% des personnes interrogées seraient prêtes a` déménager loin de leur travail. Mais un "loin" à la belge, pas à l’européenne, c'est-à-dire 45 % acceptent d’habiter à une demi-heure maximum en voiture de leur lieu de travail, 43 % à une heure maximum et seulement 12 % sont prêts à dépasser l’heure de trajet. En clair Sandrine, En clair, l’éloignement pour un Belge s’apparente a` une distance que nos amis français ou allemand considèrent comme normale.
- Mais qu’est-ce qu’ils réclament à cors et à cris ? Du jardin et des terrasses certainement ?
Il y a d’autres priorités qui vont parfois à l’encontre des dogmes actuels comme le parking, qui vient juste après les terrasses et les jardins. Une meilleure performance énergétique. Des commerces de proximité. Des facilités de transport. Et une meilleure isolation acoustique. Et plutôt amusant, le hall d’entrée intéresse de moins en moins de Belges.
Dernière constatation et non des moindre dans cette étude TREVI Sandrine, 44% des personnes interrogées seraient prêtes a` déménager en 2021 pour trouver un logement qui répondrait a` leurs nouveaux besoins.
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