Laura a été gravement blessée dans les attentats de Paris. Elle était au Bataclan ce soir-là et a été fauchée par 6 balles. Depuis le 13 novembre, sa vie est vraiment entre parenthèses. Sa maman témoignait sur RTL France.
Laura, une Française trentenaire a été fauchée de 6 balles le soir des attentats alors qu'elle assistait au concert donné dans la salle du Bataclan. Son corps n'est que fractures: du bras, de la hanche. Elle a également deux doigts sectionnés, un éclat de balles entre le poumon et le coeur. Hospitalisée à Paris, elle est maintenue en coma articifiel. Elle se réveille très progressivement. Pour elle et sa famille, le combat pour un retour à la vie ne fait que commencer. Franck Hanson, journaliste pour RTL France a interrogé sa maman.
De nouveau consciente
Ils savent qu'elle revient de très loin. Danielle, la maman de Laura et ses frères se relaient entre l'hôpital parisien et le Valenciennois. La jeune femme qui était installée à Paris, fan de musique rock est de nouveau consciente mais toujours intubée sous assistance respiratoire. Elle va conserver de lourdes séquelles après cette fusillade.
"Je ne sais même pas si elle sait qu'il lui manque 2 doigts"
Sa maman témoigne: "C'est une miraculée. Elle sort du coma mais avec énormément de douleurs. Maintenant, elle commence à être angoissée parce qu'elle a tout vu. Elle s'est vue mourir. Six balles dans le corps, cela fait énormément de dégâts. C'est une battante mais on est toujours dans l'angoisse parce qu'elle a toujours de la température. Il faudra enlever après les impacts de balle qui a en dessous de son sein et peut-être refaire de la chirurgie plastique. Je ne sais même pas si elle le sait qu'il lui manque deux doigts. Avec cette main, elle jouait de la guitare."
Parler de jolies choses
Danielle, sa maman a dû mal à ne pas craquer. Son mari est aussi hospitalisé pour des problèmes de santé. Demain, quand elle ira voir Laura, il faudra lui parler de jolies choses, de sa grand-mère, de son chat, mais pas des attentats.
"Je suis réveillée tout le temps la nuit. A minuit,à 3 heures du matin et j'appelle l'hôpital tout de suite à 6 heures du matin. C'est monstrueux. Je n'ai pas les mots. On a peur maintenant. C'est sûr."
Pour tenir, il y a le soutien des amis du maire de sa ville et de quelques anonymes...
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