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Le Bataclan revit, mais rien n'est comme avant: notre journaliste présente les mesures de sécurité exceptionnelles

 
 

Un an après l'attaque terroriste qui a fait 90 morts au Bataclan, la salle parisienne revient à la vie ce samedi soir avec un concert de Sting, à la veille des cérémonies d'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre. Pour la réouverture de la salle, on est loin d'un retour à la normale.

Notre envoyé spécial à Paris, Arnaud Gabriel, expose le dispositif policier et médiatique qui a été mis sur pied autour du Bataclan pour sa réouverture. "Ce soir rien n'est habituel, rien n'est vraiment normal ici, devant le Bataclan. À ma gauche il y a des dizaines de journalistes venus du monde entier. Plus loin nous avons des cars de retransmission", décrit Arnaud Gabriel.

Les journalistes ne sont pas les seuls à occuper les trottoirs de l'autre côté de la rue qui les sépare du Bataclan. "Il y a énormément d'habitants, de Parisiens, qui sont aussi présents pour, en quelque sorte, assister à cette réouverture et pouvoir tourner une page... Une page très compliquée", explique notre journaliste.


"Ces barrières sont en quelque sorte le point ultime"
 
En direct dans le RTL INFO 19H, Arnaud Gabriel s'approche alors du barrage de sécurité établi. "Le boulevard Voltaire est tout simplement fermé pour les piétons et la circulation. Ces barrières sont en quelque sorte le point ultime, on ne peut pas aller plus près du Bataclan, tout est fermé, seules les personnes en possession d'un ticket vont pouvoir avancer", explique-t-il. "Ces personnes, les premières à assister au spectacle, sont au bout de la rue, tenues à distance", ajoute-t-il.

Notre reporter a pu rencontrer quelques-unes des personnes qui vont assister au concert de Sting. Une d'entre elles a dit "qu'elle n'attendait qu'une seule chose, c'est que le concert commence et de pouvoir m'amuser, chanter, et recommencer à vivre", relaie Arnaud Gabriel.


 

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