Brahim Abdeslam, l’un des kamikazes des attentats de Paris du 13 novembre, avait loué un petit pavillon à Bobigny en Seine-Saint-Denis. La propriétaire a reconnu le visage du terroriste à la télévision. Elle témoigne sur Europe 1.
La propriétaire d’un pavillon à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, a reconnu son locataire à la télévision: Brahim Abdeslam, le terroriste qui a déclenché sa ceinture d’explosifs dans un café du boulevard Voltaire, ce vendredi 13 novembre. Il est le frère de Salah Abdeslam, l'ennemi n°1 recherché par toutes les polices de Belgique et de France, seul terroriste survivant. Brahim Abdeslam a aussi loué la Seat noire utilisée au cours des fusillades.
"Des gens sympas, corrects, bien habillés"
Sous couvert d’anonymat, la propriétaire a accepté de témoigner sur Europe 1. Elle décrit les hommes qui se sont présentés devant sa porte mardi soir comme "très gentils". "Ils n’ont rien laissé paraître, c’était des gens sympas, corrects, bien habillés, ils n’avaient pas de barbes, pas de djellabas", raconte-t-elle.
Ces jeunes gens se sont présentés comme les cadres d’une société en voyage d’affaires. Ils ont loué son pavillon de deux étages, en briques rouges, pour une semaine. 75 m2, deux grandes chambres, que la propriétaire et son mari mettent en location via un site internet pour de courts séjours, explique Europe 1.
"J’ai repris le travail mais je ne suis vraiment pas bien"
La jeune femme a compris ce week-end en regardant la télévision que sa maison avait servi de planque aux terroristes. Sidérée, elle a reconnu sur les images le kamikaze Brahim Abdeslam, qui lui avait présenté sa carte d’identité. "J’ai repris le travail mais je ne suis vraiment pas bien", confie la propriétaire sous le choc.
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