Les parents, grands-parents et arrière-grands-parents de Kurt étaient déjà forains. Il a commencé à son compte à 20 ans. À la base, la foire est une fête de centre-ville. Notre but est de rester en ville. Mon fils et ma fille vont sans doute faire la foire aussi mais s'ils ont envie de faire autre chose, ils peuvent très bien le faire.
Je pense qu’on est content d’arriver dans une ville, on est content d’arriver dans l’autre, donc c’est toujours ce changement de localisation qui est sympa aussi. On est un petit pays, mais c’est sympa quand même de bouger de ville en ville.
Après, quand on arrive, on est obligé de monter et de démonter qu’il pleuve à seau ou qu’il fasse 40 degrés.
Kurt Delforge a également partagé son anecdote sur son arrivée mouvementée à la foire du Midi cette année, à découvrir dans cette vidéo:
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Tout d'abord, vers 8h, une petite tasse de café pour commencer (rires). On regarde ensuite si tout est en ordre sur les attractions. On vérifie surtout les points de calage du toboggan.
Vers 11h, on allume les machines à granite (glace pilée avec du sirop) et on prépare la pâte pour qu'elle monte avec la levure.
Tout doit être prêt pour l'ouverture à 14h.
Je ne reste pas dans l'attraction pour la vente mais je suis disponible en cas de panne. Je reste sur le qui-vive pas très loin des attractions. À la fin de la journée, on ferme, on compte les caisses, on téléphone pour commander les marchandises. Puis, on va se coucher. Parfois, on va boire un petit verre après la fermeture entre amis forains.
Kurt Delforge a également donné son avis sur l'avenir du métier de forain, à découvrir dans la vidéo ci-dessous.
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