"On est cramés. On doit le faire avant demain". Un message court, échangé entre deux terroristes présumés dont on ne connaît pas l'identité. Les services de sécurité belges l'ont intercepté le dimanche 22 novembre, révèlent ce samedi nos confrères de la DH. Le jour où le premier ministre Charles Michel décrètait la fermeture des écoles bruxelloises, au lendemain du relèvement du niveau de la menace au niveau 4.
Le samedi 21 novembre, le niveau de l’alerte passait de 3 à 4 à Bruxelles, ce qui signifiait que la menace était sérieuse et imminente. En quelques heures, les autorités décidaient de fermer les métros, les centres commerciaux, les cinémas et autres salles de concert. La DH révèle aujourd’hui que ce sont des SMS qui on fait réagir aussi vite les autorités. La police aurait en effet reçu un message indiquant qu’une attaque était imminente dans le métro.
Le lendemain, le dimanche 22 novembre, le gouvernement va même plus loin dans ses décisions. Les écoles seront fermées jusqu’à nouvel ordre et le métro ne pourra toujours pas fonctionner. Charles Michel explique alors ces mesures par une crainte d’"un attentat comme à Paris".
C’est en fait un sms entre deux terroristes présumés, dont la DH ignore l’identité, intercepté par les services secrets qui aurait tout déclenché le dimanche. "On est cramés. On doit le faire avant demain", disait ce message. Le soir même de nombreuses perquisitions ont lieu à Bruxelles.
La niveau de la menace est depuis passé à 3 et les écoles et métros ont pu rouvrir le mercredi 25 novembre.
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