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Le plan de circulation Good Move suscite de vives réactions à Bruxelles: est-il encore viable ?

Le plan de circulation Good Move suscite de vives réactions à Bruxelles: est-il encore viable ?
 
 

Le plan de circulation Good Move continue de déchaîner les passions à Bruxelles. Mardi soir, une manifestation à Schaerbeek a dégénéré. Vu le mécontentement que ce plan suscite, une question se pose. Est-il encore viable ? En tous cas, il est déjà gelé dans quatre communes bruxelloises.

Il y a quelques semaines, des blocs de bétons étaient encore installés à Anderlecht. Mais aujourd’hui, vous n’en verrez plus car ils ont tous été retirés. Cette rue de la commune bruxelloise était bloquée. Mais plus rien n’empêche les automobilistes de passer. Même les panneaux ont été retirés. La commune a décidé de renoncer au plan Good Move, comme s’il n’avait jamais existé.

"Vous êtes déconnectés de la réalité"

"Vous êtes déconnectés de la réalité", lançait un habitant il y a un peu plus d’un mois lors d’une réunion communale très chahutée. La pression des citoyens mécontents a eu raison des autorités communales.

Le plan Good Move provoque de vives réactions. Onze quartiers sont pour l’instant concernés par cette nouvelle organisation de la mobilité. Deux projets sont en place ou pratiquement. Cinq sont en négociations ou en phase d’étude. Et quatre sont déjà en partie suspendus ou à l’arrêt.

"Nous demandons une suspension du plan Good Move"

Pour l’opposition régionale, cela ne fait pas de doute. Il a manqué de concertation. "Quand vous faites un plan qui change de manière aussi radicale la circulation et qu’il y a un véritable impact sur le quotidien des gens, ce n’est pas possible de les mettre devant le fait accompli. Nous demandons donc un moratoire, une suspension du plan Good Move", indique Alexia Bertrand, cheffe de groupe MR au parlement bruxellois.

La communication à revoir 

L’objectif initial de Good Move est de créer des quartiers apaisés et de réduire le trafic de transit. Pour la ministre bruxelloise de la mobilité, il n’est pas question de supprimer ce plan, mais de revoir la communication. "Comment faire la participation, comment faire en sorte qu’il y a encore plus de gens qui sont informés en amont mais aussi au moment de l’installation. Et dans la phase d’évaluation, comment faire en sorte de créer de l’adhésion. Ce sont des choses sur lesquelles on fait maintenant une évaluation sur tout ce que l’on a déjà fait. Et si on crée de nouveaux quartiers apaisés, on va mettre de nouvelles méthodologies. On œuvre là où c’est nécessaire et là où c’est possible", assure Elke Van Den Brandt

Le plan Good Move prévoit de modifier 50 quartiers d’ici 2030. Mais face à ces manifestations et la perspective des élections en 2024, plusieurs communes sont aujourd’hui réticentes.


 

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