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Les travailleurs de la STIB considérés comme radicalisés ont été licenciés dans les règles selon le ministre

Les travailleurs de la STIB considérés comme radicalisés ont été licenciés dans les règles selon le ministre
Le ministre bruxellois des Transports, Pascal Smet
 
 

Le licenciement de membres du personnel de la STIB considérés comme radicalisés ont été faits de manière objective et en lien avec le respect des règles sur le travail dans l'entreprise, a affirmé vendredi le ministre bruxellois du Transport Pascal Smet devant le parlement bruxellois réuni en séance plénière.

Selon M. Smet, l'opérateur de transport public a entamé un processus de révision des règles de sécurité "car dans les mois et les années à venir, les choses ne seront plus les mêmes", a-t-il précisé, interrogé par les députés Emmanuel De Bock (DéFI), Boris Dilliès (MR) et Sevket Temiz (PS).


Plusieurs travailleurs de la STIB considérés comme radicalisés

Le quotidien l'Echo avait indiqué samedi dernier que la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles s'était séparée d'un groupe de 4 à 5 de ses travailleurs, pointés par les services de sécurité comme "radicalisés" ou "représentant un danger pour leur activisme musulman radical".
Certains de ces travailleurs auraient effectué des voyages vers la Turquie et/ou la Syrie pour rejoindre ou entrer en contact avec l'Etat islamique. Parmi ceux ayant fait des voyages vers la Syrie, certains étaient en congé "maladie", avait précisé le journal.


La STIB ne confirme pas, le ministre des Transports reconnaît la possibilité d'une radicalisation

Le patron de la STIB, Brieuc de Meeûs, s'était refusé à infirmer ou confirmer ces informations. Vendredi, le ministre Smet les a confirmées implicitement. "Je ne vais pas commenter les dossiers individuels mais je peux vous dire que les licenciements sont objectifs et liés au respect du règlement de travail dans l'entreprise", a dit Pascal Smet, soulignant que le gouvernement bruxellois suivait la situation "de près".

Aux yeux du ministre, la STIB est le reflet de la société bruxelloise. "On ne peut jamais exclure que dans une organisation, une société, des personnes individuelles se radicalisent", a-t-il commenté. Dans pareil cas, la STIB travaille avec tous les services compétents, qui relèvent du niveau fédéral en ce qui concerne le suivi des personnes car il n'est pas question qu'elle "joue le shérif dans son coin", a-t-il souligné.


 

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