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Le passé de Mohamed Abdeslam, sans aucun rapport avec le terrorisme, refait pourtant surface

Le passé de Mohamed Abdeslam, sans aucun rapport avec le terrorisme, refait pourtant surface
 
Bruxelles
 

Frère du kamikaze de Paris Brahim et de l'ennemi n°1 recherché par toutes les polices d'Europe Salah, le passé de petit délinquant de Mohamed Abdeslam est en train de refaire surface dans la presse. A 18 ans, il avait été interpellé pour avoir volé les effets personnels de personnes décédées qu'il devait emmener à la morgue. Lui et d'autres détrousseurs de cadavres avaient alors été appelés "le gang des ambulanciers charognards". Des faits anciens, pour lesquels Mohamed Abdeslam a été jugé et a purgé sa peine, qui ne peuvent en aucun cas être reliés aux faits commis ou suspectés d'avoir été commis par ses frères.

Selon la Dernière Heure ce samedi, Mohamed Abdeslam faisait partie d’un gang d’ambulanciers qui détroussait les cadavres. Le gang avait été arrêté en 2005 après que la famille d’une victime s’était rendu compte que les clés de moto, la montre et de l’argent avaient été dérobés sur son cadavre pendant son transfert vers la morgue. En 2005, Mohamed Abdeslam avait 18 ans et ce boulot d’ambulancier était le premier. En un an, le gang avait détroussé les cadavres d’au moins 14 personnes. À l’époque, ils avaient expliqué avoir volé les personnes décédées pour arrondir leurs fins de mois.


La président clémente: Mohamed est un modèle de réinsertion

En 2010, le tribunal correctionnel condamnait plusieurs membres du gang. À l’époque, la présidente du tribunal, Véronique Leclercq, avait été clémente avec Mohamed parce qu’il n’avait pas d’antécédents judiciaires, qu’il avait avoué les faits et qu’il avait déjà réussi à se réinsérer. Il avait été condamné à deux ans de prison avec sursis.


Aucun lien avec du terrorisme

Fallait-il ressortir cette affaire? Puisque des confrères l'ont fait, RTLinfo.be a choisi de remettre les faits dans leur contexte plutôt que de ne simplement pas en parler. Ce qui s'apparente à une erreur de jeunesse, compte tenu de la vie de Mohamed Abdeslam depuis 10 ans, n'a évidemment aucun lien avec les actes de terrorisme perpétrés par Brahim Abdeslam lors des attentats de Paris et auxquels Salah Abdeslam est soupçonné d'avoir participé. S'il n'avait pas été leur frère, le passé de Mohamed Abdeslam n'aurait pas refait surface en Une de la presse.



 

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