L’information avait de quoi faire trembler tous les navetteurs et les automobilistes bruxellois, mais finalement, le ministre régional de l’Economie Didier Gosuin met fin aux rumeurs. Fermer définitivement les tunnels de la capitale "n’est PAS à l’ordre du jour", dit-il. Ces tunnels sont pourtant en très mauvais état et leur réparation va couter très cher. État des lieux avec Céline Gransart et Vincent Wilbert.
Le tunnel Stéphanie est actuellement fermé pour des raisons de sécurité. Cet incident prouve une fois encore que les tunnels bruxellois doivent être rapidement rénovés. Des travaux d’analyse sont en cours à l’intérieur de ce tunnel, mais à ce stade, sa fermeture définitive n’est pas envisagée. "Notre objectif est bien de rouvrir le tunnel le plus rapidement possible dans un souci aussi de mobilité, tout en maintenant la sécurité des usagers. Il n’est pas question à l’heure actuelle de fermer le tunnel définitivement", a expliqué Camille Thiry, porte-parole de Bruxelles Mobilité, au micro de Céline Gransard pour le RTL Info 13 heures.
"Faisons d’abord l’étude correcte de ce qu’il faut faire et de l’argent qu’il faut mettre"
Pourtant, la fermeture des tunnels a effleuré l’esprit du gouvernement bruxellois. Il s’agit d’une piste parmi tant d’autres pour éviter les coûts de rénovation, la facture risque en effet de dépasser le milliard d’euros. Cette somme, la Région bruxelloise ne pourra pas l’assumer seule et elle appelle donc à la solidarité. "Faisons d’abord l’étude correcte de ce qu’il faut faire et de l’argent qu’il faut mettre, et puis bien entendu, il faut interpeller le fédéral parce que ces tunnels servent aux Bruxellois, mais servent aussi pour moitié aux navetteurs, à la Région wallonne, à la Région flamande et donc il faut qu’il y ait une solidarité pour le financement de ces tunnels. Dans le cas contraire, la Région bruxelloise devra trouver des pistes appropriées", a fait remarquer Didier Gosuin, ministre bruxellois de l’Économie.
La plupart des tunnels de la capitale ont été percés dans les années 70 et 80. Si leur état est aujourd’hui minutieusement analysé, leur avenir s’annonce d’ores et déjà délicat.
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