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"Il est super épanoui, c'est merveilleux": quand une école traditionnelle ouvre ses portes à des enfants souffrant d'un handicap mental

 
 

Une expérience pilote intéressante est actuellement menée dans une école de Mont-sur-Marchienne. Depuis le mois de septembre, une dizaine d'enfants souffrant d'un handicap mental ont été intégrés dans une classe traditionnelle. L'idée est de les stimuler au contact d'autres élèves, et cela semble donner de très bons résultats. Julien Crête et Patrick Lejuste s'en sont rendus compte pour le RTL info 13h.

Dans la cour de récréation, ils profitent du regard bienveillant des autres élèves. Depuis deux mois, Romain et dix autres enfants souffrant d'un handicap mental ont appris à s'épanouir et à trouver leur autonomie lors des récréations notamment.

Ses petits camarades l'entourent et s'amusent avec Romain comme n'importe quel autre enfant de son âge. L'intégration est une réussite. Chaque jour, ces élèves profitent d'une immersion dans des classes traditionnelles

Léa, 8 ans, découvre la géométrie dans une classe de 1e primaire. "C'est un petit peu particulier pour elle, explique Julien Petyt, directeur de l'école Saint-Paul. On doit adapter et il y a souvent une logopède qui l'accompagne dans ces moments-là. Donc c'est enrichissant puisqu'on se retrouve dans la classe de 1e primaire avec deux personnes qui travaillent ensemble, qui doivent collaborer".


Des progrès significatifs

Pour l'heure, seule une école liégeoise dispose d'un tel système d'intégration. Dans le Hainaut, il a fallu près d'un an et demi de travail pour mettre le projet sur pied. Des éducatrices sont venues renforcer l'équipe pédagogique et deux mois après le lancement, des projets significatifs sont remarqués.

"Je peux témoigner que Luther est beaucoup plus concentré, beaucoup plus en interaction avec les autres enfants, parce qu'il avait tendance à être un peu solitaire, explique Carmela Morcici, la maman à l'origine du projet Ecole inclusive. Maintenant, il est super épanoui au milieu de ses amis, au niveau cognitif, au niveau de son autonomie, c'est vraiment merveilleux".

À terme, cette maman espère que cette expérience permettra la mise en place d'autres initiatives d'écoles différentes, pour réunir deux mondes.


 

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