Ce matin, une majorité de dépôts des TEC étaient à l'arrêt en Wallonie suite à une grève "au finish" décrétée unilatéralement par le syndicat socialiste CGSP. Selon plusieurs témoignages, des militants du syndicat bloquaient des dépôts par des bus placés en travers et empêchaient les chauffeurs qui le souhaitaient de commencer leur journée de travail. Parmi ceux-ci, il y a Michel, chauffeur et permanent du syndicat chrétien CSC. Notre journaliste Xavier Preyat l'a interrogé tôt ce matin, dans la brume du dépôt de Jumet dans la région de Charleroi. "On a 60% pratiquement de chauffeurs qui veulent travailler et qui ne peuvent pas", déplore-t-il. "Au final, on se retrouve aussi en otages finalement, comme les étudiants et beaucoup de travailleurs", constate-t-il. "Personnellement je ne suis pas d'accord qu'on empêche les gens de travailler. Je peux être solidaire jusqu'à un moment, mais là, je pense que c'est exagéré", a-t-il conclu.
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