Comment lutter contre les dépôts clandestins, c'est la question qui préoccupe la plupart des communes qui ont parfois bien du mal à traquer les pollueurs sauvages. Prendre en flagrant délit les contrevenants reste la meilleure solution, mais ça peut coûter beaucoup d'argent.Ludovic Delory et Gaëtan Zanchetta s'en sont rendus compte dans la commune de Ransart, près de Charleroi, pour le RTLinfo 13h.
Les "délinquant environnementaux" comme on les appelle, n'hésitent généralement à laisser leurs canettes, pots de peinture, gravas ou ordure ménagères sur le bord des routes, souvent peu fréquentées.
Sur cette voie de Ransart bien connue pour ses dépôts sauvages, la ville avait installé une caméra il y a 7 mois pour lutter contre ce type de délinquance. L'expérience n'a convaincu que sur ses aspects techniques.
"Nous avons, à l'heure actuelle, un souci pour exploiter juridiquement ces images, et donc, nous devons trouver un moyen qui permette de les mettre en œuvre et de pouvoir les utiliser comme preuve pour sanctionner les pollueurs", explique Cyrpien Devilers, échevin de la propreté à Charleroi.
Coût élevé et manque de moyens
Les déchets sauvages coûtent plus de 2 millions par an à la ville de Charleroi. Les autorités comptent accélérer la traque aux pollueurs. Le problème est qu'il faut des moyens budgétaires et humains car le flagrant délit reste le meilleur moyen de punir le contrevenant.
"Nous avons des équipes qui font des opérations avec des véhicule banalisés à travers le territoire de Charleroi. Au cours de ces dernières semaines, pas moins de 3 personnes ont été prises en flagrant délit", ajoute Cyprien Devilers.
Un dépôt sauvage peut entraîner une amende maximale de 250 euros. La ville a lancé des recrutements pour constituer une cellule de sanction. L'idéal, selon l'échevin de la propreté, serait d'accorder un pouvoir de police à ses fonctionnaires.
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