Le festival de Dour est un incontournable de l'été, pour les fans de musique. La fête débute mercredi, avec 40.000 festivaliers attendus chaque jour. Cette année plus que jamais, la police sera présente, équipée notamment d'un drone.
Cette année, la sécurité du festival de Dour innove : en plus de la police et des nombreuses caméras, un drone survolera les 120 hectares du site. Une cellule psychologique anti-harcèlement est également prévue.
Une dizaine d'arrestations administratives par jour
Plus que deux jours avant l'ouverture, mais pas de stress : les équipes de police sont déjà prêtes. Au milieu du festival, un véritable commissariat s'est installé. Patrice Degobert, chef de corps de la zone de police des Hauts-Pays, fait visiter les locaux d'arrestation temporaire, là où chaque jour une dizaine d'arrestations administratives ont lieu. "Principalement des conflits entre personnes, donc on a ce qu'on appelle des arrestations administratives : 12 heures maximum", explique le chef de corps. "Suite à la consommation d'alcool ou autre, il y a des gens qui se bagarrent, donc on les arrête administrativement le temps de se calmer."
Au total : 1000 policiers sont mobilisés. Il faut ajouter à cela la sécurité privée aux entrées, zone contrôlée par les organisateurs. "Nous, nous sommes en amont", poursuit Patrice Degobert. La police intervient également en renfort dans la zone des entrées. "Sans cette symbiose entre organisateurs et police, on ne saurait pas garantir la sécurité comme ça se fait maintenant."
De la lutte contre le trafic de stupéfiants, au simple recueil d'objets trouvés, la fin de semaine s'annonce chargée, pour les équipes de sécurité.
Une cellule de soutien pour les victimes de harcèlement
Plus de sécurité, mais aussi plus de soutien psychologique. Cette année, la Croix-Rouge ouvre une cellule contre le harcèlement, où les festivaliers pourront se confier. Bénédicte Billon est représentante de l'ASBL "Go, Go, Go", co-organisatrice du festival.
"Il y a toute une équipe de professionnels bilingues qui pourra les accueillir, les orienter vers des spécialistes, prendre éventuellement des témoignages, les orienter également vers des professionnels", raconte-elle au micro de Claire Sadzot.
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