Cette nuit, de nomreux Amaytois ont été réveillés par des coups de feu. Effrayés, ils ont contacté la police. Il s'agissait en fait d'un exercice militaire. D'orénavant, ces manoeuvres seront annoncées à la population.
A la suite des coups de feu tirés dans la nuit de lundi à mardi dans le cadre de manoeuvres militaires, la commune d'Amay a annoncé qu'en concertation avec les autorités militaires, elle communiquerait à l'avenir sur les futures manoeuvres en vue de rassurer les citoyens, a indiqué mardi le bourgmestre de la localité, Jean-Michel Javaux.
"Jusqu'ici, des dates larges de manoeuvre étaient communiquées et autorisées"
De nombreux Amaytois ont prévenu la police dans la nuit de lundi à mardi après avoir été réveillés par des coups de feu. Renseignements pris, il s'agissait de manoeuvres au sein de la caserne militaire située sur le territoire communal d'Amay. Un débriefing a eu lieu mardi matin avec le colonel chef de corps de la caserne, le commissaire de la zone de police et l'autorité administrative. "Jusqu'ici, des dates larges de manoeuvre étaient communiquées et autorisées sur le territoire même si la zone militaire est en zone blanche, c'est-à-dire non soumises à une autorisation préalable", a indiqué le bourgmestre Jean-Michel Javaux sur son compte Facebook.
"Communiquer de façon beaucoup plus précise via les canaux d'information, les réseaux sociaux, les médias papiers et audiovisuels pour les futures manoeuvres"
"Ceci dit, jusqu'ici, les moyens engagés (Léopards, armes éventuelles, a fortiori les munitions à blanc, les bateaux actuellement sur la Meuse, nombre d'hommes, bataillons venant de l'extérieur ou sortant du quartier, etc.) n'étaient pas précisés, l'utilisation d'armes automatiques étant jusqu'ici exceptionnelle. Vu le contexte ambiant, vu le niveau d'alerte, vu l'arrivée sur le site d'Ampsin d'un plus grand nombre de militaires et l'augmentation du nombre de manoeuvres à l'avenir, tout en respectant l'opérationnalisation militaire et une certaine confidentialité, nous avons demandé aux autorités militaires et donc décidé tous ensemble, de pouvoir communiquer de façon beaucoup plus précise via les canaux d'information, les réseaux sociaux, les médias papiers et audiovisuels pour les futures manoeuvres et ce afin d'assurer la plus grande transparence et la bonne information de nos citoyens", a conclu Jean-Michel Javaux.
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