Un an après le démantèlement de la cellule terroriste de Verviers (c'était le 15 janvier 2015), la menace est toujours bien présente. A l'occasion de cet anniversaire, plusieurs maisons de justice ont été fermées et un concert annulé.
"La menace zéro n'existe pas et le procureur général a dit que vu ce qu'il s'est passé à Paris, qu'il pourrait avoir un problème. C'est pour ça que comme bourgmestre, je préfère prendre des mesures de sécurité maximales, même s'il n'y a pas d'indice qui précise une menace particulière", a expliqué Muriel Targnion dans le RTL info 13h.
La zone de police Vesdre a donc décidé de fermer ses six maisons de police jusqu'au 19 janvier inclus.
Un concert à la maison des jeunes a également été annulé, les organisateurs ayant demandé plus de sécurité, mais la police ayant remis un avis négatif.
Il y a un an, un assaut avait été donné rue de la Coline à Verviers. L'opération spectaculaire avait permis le démantèlement d'une cellule terroriste.
L'approche de cette date fait augmenter le niveau de menace sur les policiers de la zone, selon Vincent Corman, chef de corps. "Il nous a paru plus raisonnable de limiter le nombre d'infrastructures ouvertes pendant quelques jours et de concentrer les efforts de sécurisation sur l'hôtel de police, qui offre en plus l'avantage d'être ouvert 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Cela permet également de récupérer de la capacité opérationnelle et de l'orienter vers d'autres missions de sécurisation plus spécifiques", ajoute-t-il en assurant que le service rendu à la population reste le même, qu'il s'agisse des services d'intervention urgente ou du travail de quartier.
30 policiers, 12 militaires et 2 cavaliers patrouillent dans les rues de Verviers.
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