Les futurs universitaires se préparent à la rentrée académique. Pour eux, c’est le début d’une nouvelle vie. A quoi doivent-ils s’attendre ? Nos journalistes ont suivi deux étudiantes à l’Université de Namur.
Mathilde et Victoria ont quitté Arlon pour vivre leur vie d’universitaires au cœur de Namur. Pour elles, c’est un premier changement de taille. Elles devront tout d’abord faire face à un nouveau cadre, de nouvelles infrastructures qu’il faut s’approprier. L’Université de Namur comprend 5 hectares de site, une dizaine de bâtiments, des centaines de classes… Un changement pour les deux jeunes femmes.
"Pour l’instant, c’est le début donc on vient toujours au même endroit, ça va, confie Victoria à nos journalistes Julien Crête et Alain Hougardy. On va bien voir pour la suite avec les autres bâtiments, si on s’en sort." "C’est tout de même vraiment différent, ajoute Mathilde. Même l’ambiance, avec beaucoup plus d’élèves qu’on ne connait pas du tout non plus."
Un apprentissage bien différent
Il y a ensuite un autre changement de taille, l’apprentissage. Les deux étudiantes ont pu profiter de séances préparatoires dans l’un des auditoires et elles le savent, leur méthodologie devra évoluer. "Il va falloir essayer de bosser régulièrement, explique Victoria, et se mettre des limites pour être sûr de mémoriser la matière assez vite."
"Cela implique en fait d’être autonome dans son apprentissage, affirme Benjamin Lambert, assistant en méthodologie du travail à l’Université de Namur, savoir à quel moment il est opportun de travailler certains cours, savoir qu’il y a certains moments dans la journée et dans l’année où il est préférable de concentrer son énergie."
Une vie plus autonome
A Namur, un nouvel étudiant sur deux devra aussi s’adapter à la vie en kot. Ces anciens élèves de rhéto pourront donc profiter d’une autonomie nouvelle. "Il faut apprendre à gérer son quotidien, conseille Michel Bosquet, responsable du service info-étude à l’Université de Namur, apprendre à faire des repas, ce qui n’est pas toujours évident pour un étudiant, gérer son budget pour pouvoir faire ses courses, etc. C’est donc un apprentissage, le temps est aussi nécessaire pour le faire."
Des étudiants très sollicités
Il reste enfin les soirées estudiantines qui rythment la vie sociale des universitaires. Durant l’année, les activités sont quotidiennes et là aussi, on axe sur la prévention. "C’est probablement une toute grosse différence pour l’étudiant, parce que non seulement il a l’autonomie mais en plus il y a des sollicitations tous les jours qui lui viennent de partout." Il faut donc être vigilant. "Certainement, mais je pense qu’on essaie de l’apprendre aux étudiants, de les rendre attentifs aux difficultés."
Au total, plus de 1.000 jeunes vont profiter des cours préparatoires cette semaine. Parmi eux, deux étudiants sur trois s’apprêtent à franchir une nouvelle étape de vie.
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