Les cheminots partis en grève sans préavis recevront une amende de 12,5 euros et une sévère réprimande, confirment mardi les comités de direction des entreprises ferroviaires. Ceux-ci avaient annoncé lundi aux syndicats que les grévistes allaient être sanctionnés.
L'absence des travailleurs partis en grève sans préavis entre le 25 et le 30 mai sera considérée comme injustifiée, précisent les comités de direction. Qu'importe le nombre de jours non prestés, une amende de 12,5 euros sera retenue sur leur prime de productivité. De plus, une "sévère réprimande" sera inscrite dans leur dossier.
Les actions de ce mardi ne sont pas concernées puisqu'elles avaient été annoncées à temps, précise la porte-parole de HR Rail. L'employeur juridique rappelle que les mesures sont appliquées "dans le cadre des accords convenus avec les organisations syndicales depuis 2009". A l'époque, syndicats et direction avaient établi un protocole de règles strictes pour encadrer les grèves inopinées, dans lequel figuraient également les sanctions.
Le nouveau préavis "pas accepté"
Par ailleurs, HR Rail n'a pas accepté un préavis de grève introduit mardi par la CGSP Cheminots pour la période allant du jeudi 2 juin 22h00 au vendredi 3 juin 22h00. L'employeur juridique du personnel du rail prévient, dans un communiqué, que les travailleurs grévistes, se trouveront en absence non-justifiée.
L'aile flamande de la CGSP Cheminots, l'ACOD Spoor, a donc suspendu le préavis de grève, l'aile francophone du syndicat socialiste l'a quant à elle maintenu, a-t-on appris de source syndicale.
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