"Qu’est-ce qu’il y a pour les plus faibles et les plus pauvres dans votre budget ?"

Le premier ministre Charles Michel était l'Invité de la rédaction de Bel RTL au lendemain de sa déclaration de politique générale. Il a répondu aux questions de Martin Buxant.

La possibilité de laisser tomber sa voiture de société, et de choisir de l’argent net en contrepartie, c’est qui qui va choisir ça ? C’est entreprise par entreprise ? Ça marche comment ?

"La volonté que nous avons, c’est de mettre en place cette réforme pour prendre en compte une évolution. On ressent bien que la voiture de société, de plus en plus de personnes préféreraient soit avoir une autre proposition en termes de mobilité qu’une voiture de société, voire avoir du salaire net, et donc plus de liberté de choix. Nous prenons en compte cette situation. Il ne s’agit pas de pénaliser les voitures, mais plutôt de permettre qu’on encourage des modes alternatifs".


Entreprise par entreprise ?

"Bien entendu, cela veut donc dire que l’on aura une capacité dans les entreprises, employeurs et travailleurs, de définir librement un choix sur ces sujets".


C’est plutôt pour les classes moyennes, les voitures de société. Qu’est-ce qu’il y a pour les plus faibles et les plus pauvres dans votre budget ?

"Il y a un choix très fort. Nous avons augmenté de 15% par rapport au précédent gouvernement ce qu’on appelle l’enveloppe bien-être. C’est une enveloppe importante, plusieurs centaines de millions d’euros, que l’on utilise pour revaloriser les allocations sociales les plus basses. Par exemple les pensions, les allocations d’invalidité. C’est très important, parce que ça va permettre, en plus de l’indexation qui interviendra, d’avoir un bonus supplémentaire pour les plus faibles, les plus fragiles".