Il semble que personne n'était prêt à transiger, chacun rejette la responsabilité sur les autres. Ce matin, Bel RTL a donné la parole aux différents partis pour savoir comment ils voyaient la suite des choses, après la remise de la démission du gouvernement au Roi.
Ce matin, les différents partis sont déjà tournés vers l'avenir. Gouvernement en affaires courantes? Ou élections anticipées? Chez les francophones, c’est clair. Ils plaident en faveur des affaires courantes.
"Les élections anticipées, qu’est-ce que ça va donner comme résultat ? On voterait au mois de février et puis on serait en incapacité de former un nouveau gouvernement… Pourquoi ? Parce qu’à ce moment-là, on sera de nouveau en campagne électorale pour former les majorités régionales et donc par définition c’est encore plus d’immobilisme pour le pays", a réagi la ministre démissionnaire MR du Budget , Sophie Wilmès.
Pas question d’aller voter en février prochain a également dit la socialiste Laurette Onkelinx. "Nous pensons que nous pouvons attendre le mois de mai pour voter pour les régions et pour le Fédéral. Mais par contre je crois que pendant cette période d’affaires courantes, on peut véritablement prendre des décisions, il suffira de les voter".
Même son de cloche pour le co-président d'Ecolo, Jean-Marc Nollet.
"Pour moi la meilleure option possible, c’est que le parlement puisse travailler au plus vite. Il y a une série de dossiers qui sont bloqués. En affaires courantes et sans gouvernement, on peut quand même avancer s’il y a une volonté. On a déjà présidé le Conseil de l’Union européenne en affaires courantes. Les choses sont désormais clarifiées et elles doivent le rester. On ne doit pas retourner dans un cinéma comme on l’a connu maintenant depuis trois semaines. Le gouvernement est en affaires courantes, le parlement peut travailler. Et au plus vite, au mieux.", a dit l'écologiste.
Finalement, seule la N-VA souhaite des élections anticipées. Elle est en position de force pour le moment et elle semble vouloir valider ses résultats au plus vite dans les urnes.
Vos commentaires