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La ministre du Budget, Sophie Wilmès, apaise toutes les craintes: "Pas une crise"... et on ne toucherait ni au chômage, ni à l’index (vidéo)

 
 

Le blocage des négociations budgétaires dans la nuit de lundi à mardi après que le vice-premier ministre CD&V Kris Peeters est parti vers minuit peut être considéré comme "un moment de dramatisation", mais "on ne peut pas appeler ça une crise", a estimé la ministre du Budget Sophie Wilmès (MR), sur Bel RTL.

"Dans les derniers mètres avant l'arrivée de longues discussions budgétaires, il n'est pas rare qu'il y ait un moment de crispation", a expliqué Mme Wilmès.


Normal de postposer vu le timing du CD&V

Le CD&V a déposé dimanche après-midi une nouvelle proposition, rappelle la ministre du Budget. "Cela faisait des semaines que l'on travaillait sur l'épure budgétaire qui est bouclée à 95%. Il est normal que l'on prenne le temps d'analyser cette nouvelle proposition dans le cadre de l'ensemble des réformes structurelles que nous voulons mener."


Pas touche au chômage ou à l'index

La ministre a confirmé sur Bel RTL que l'accord budgétaire contient une hausse du précompte mobilier de 27 à 30%. "En recettes fiscales, il y a tout un pan de recette fraude fiscale et fraude sociale", mais "il n'y a rien sur la TVA, sur l'index ou sur le chômage. Il y a eu énormément de communications erronées" dans la presse à ce sujet, a expliqué Sophie Wilmès.

Tout reste cependant au conditionnel puisqu'il n'y a pas encore d'accord sur tout, a-t-elle précisé. Les économies dans les soins de santé s'élèveraient à 900 millions d'euros, dont 673 millions sont des mesures qui avaient déjà été décidées mais pas encore mises en oeuvre.


 

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