La popularité des N-VA en Wallonie? "Les masques sont tombés, mais pas dans le sens que pensait Laurette Onkelinx"

Bart De Wever était l’invité de 7h50 ce matin sur Bel RTL. Il répondait aux questions de Martin Buxant depuis sa ville d’Anvers. Fidèle à lui-même, c'est avec son franc parler habituel qu'il a répondu aux critiques de ses opposants, tant du côté du CD&V que du PS.

Dimanche, la N-VA venait avec un nouveau paquet de propositions sur le thème de la sécurité et du terrorisme. Le ministre de la Justice CD&V Koen Geens a critiqué le lendemain les partis qui font des propositions en matière de sécurité chaque semaine. "Je constate que certains partis viennent avec des propositions pour imposer les gens toutes les semaines aussi…", a sèchement renvoyé Bart De Wever, refusant de cibler un parti en particulier. "Ça me fatigue aussi, mais c’est la prérogative d’un parti de faire des propositions."


Fermer les frontières? L'Europe a fini par le faire

Concernant ceux qui comparent ses idées à celles du Vlaams Belang, il répond qu'il... avait raison avant tout le monde. "Sur la politique d’asile, j’ai été le premier à dire « stop, on doit fermer les frontières ».  Tout le monde a été scandalisé, on a dit que je parlais comme le Vlaams Belang. Un an après, tout le monde pense comme ça ! Même Merkel a dû changer de direction et a fait un deal avec Erdogan pour fermer les frontières" de l’Europe, a-t-il estimé.


"Les Wallons voient qu'on fait du bon travail"

Enfin, quand on lui parle du fait que le ministre Jan Jambon et le secrétaire d’Etat Theo Francken, tous deux N-VA, sont de plus en plus populaires en Wallonie selon les sondages, il se délecte et en profite pour critiquer le PS. "Les masques sont tombés, comme le disait Laurette Onkelinx, mais pas dans le sens qu’elle avait pensé. Maintenant qu’on voit les membres de la N-VA sans ce masque, ce filtre de certains médias, sans la manière dont on est présentés par nos adversaires, par les gens du PS: on voit qu’on n’est pas des fous furieux, qu’on n’est pas un parti révolutionnaire, mais un parti préoccupé par des thèmes importants", a-t-il déclaré. Les Wallons "voient très bien que Jan fait un bon travail sur le volet de la sécurité et que grâce à Theo Francken, on n’a pas vécu ce qu’on a vécu en Allemagne où 1 million de demandeurs d’asile sont entrés dans le pays. Chez nous, il y en a eu 35.000. On a fait un bon travail."