Laurette Onkelinx, la cheffe de groupe PS à la Chambre, était l’invitée de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL-TVi. La socialiste a commencé par réponde à une question tout à fait personnelle sur sa manière de s’exprimer et l’image qu’elle véhicule.
"C’est mon tempérament. Je suis une femme de conviction. Et donc, par exemple, quand je vous regarde vous, j’ai besoin de vous accrocher avec les yeux et avec la voix. Et au Parlement, il n’y a rien à faire, je ne crie pas tout le temps, mais à un moment donné, il faut effectivement se faire respecter et se faire entendre", a-t-elle expliqué.
Pascal Vrebos lui a alors demandé si elle criait autant lorsque son parti était dans la majorité et non pas dans l’opposition. "Non, non. Au sein du gouvernement (ndlr: fédéral), ils avaient l’habitude de ça. Cela m’est venu aussi d’une première réunion avec Guy Verhofstadt. Je parlais, j’expliquais quelque chose et c’est comme si j’étais transparente. Je me suis dit que c’était parce que je suis une femme, que j’ai une voix moins forte. Et puis, je suis passée à un autre registre, j’ai tapé du poing sur la table, j’ai haussé la voix et comme par hasard on m’a écoutée et entendue", a confié Laurette Onkelinx.
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