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Bonne nouvelle pour tous les bénéficiaires du crédit-temps

Bonne nouvelle pour tous les bénéficiaires du crédit-temps
Photo d'illustration
 
 

Ce matin dans sa chronique économique sur Bel RTL, Bruno Wattenbergh s'est penché sur le crédit-temps avec une bonne nouvelle dès 2017.

D'abord, il faut savoir que n’importe quel travailleur salarié peut, notamment s’il est confronté à des problèmes familiaux, demander et obtenir de son employeur d’arrêter son travail pendant quelques mois, voire plusieurs années et pouvoir le reprendre à l’issue de cette période sans craindre d’être licencié. Avec en plus une indemnité payée par l’ONEM et permettant de compenser une partie de la perte de salaire.

Quelles sont les raisons ouvrant ce droit ?

Il existe 6 types de motifs ouvrant le droit au crédit-temps.  D’abord n’importe quel salarié peut bénéficier d’un crédit-temps de douze mois, sans nécessairement exprimer un motif précis. Idem s’il s’agit de suivre une formation reconnue. Tous les autres droits au crédit-temps portent sur l’aide à un parent.

Dans la majorité des cas, le crédit temps est demandé tout simplement pour s’occuper d’un enfant en bas âge, c'est-à-dire de moins de 8 ans. A peu près 24.000 Belges bénéficient de cette mesure à temps partiel ou à temps plein. Un crédit-temps qui peut se monter à 36 mois au total et qui donne le droit à une intervention de l’ONEM d’un peu moins de 600€ mensuels.

Dans les autres cas, à peu près 2.000 personnes, il s’agit d’apporter des soins à un proche ou à un membre du ménage gravement malade, assurer des soins palliatifs, ou encore prendre soin d’un enfant mineur souffrant de maladie grave, ou d’un enfant handicapé de moins de 21 ans.

La période de bénéfice de cette mesure devrait être étendue prochainement ?

Le journal l’Echo nous le rappelle car cette mesure est passée relativement inaperçue dans le budget 2017. Les parents ayant des enfants en bas âge, malades ou handicapés, et les travailleurs dont un membre de la famille est gravement malade, pourront dès l’année prochaine prendre un crédit-temps avec motif de soins porté à 51 mois.

Quant aux congés pour prodiguer des soins palliatifs à un proche, ils seront étendus à trois mois. Cette dernière mesure concerne à peu près 300 travailleurs par an. Cela peut paraître peu, mais quand l’on doit dire adieu à un proche en fin de vie, pouvoir se concentrer sur cet accompagnement en sachant que l’on va pouvoir retrouver son boulot après cette épreuve difficile, n’a sans doute pas de prix.


 

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