L'Office national de l'Emploi (Onem) a déjà recensé près de 5.000 abus au système de chômage temporaire mis en place dans le cadre de la pandémie de coronavirus, rapportent mardi les titres Mediahuis.
La mesure a permis de sauver des milliers d'emplois, mais a aussi ouvert la porte à des abus, comme lorsqu'un employé continue à travailler tout en recevant une compensation.
Les services de contrôle de l'Onem ont mené cette année 15.438 enquêtes sur des abus au système de chômage temporaire, selon les deniers chiffres de l'office. Et dans 4.981 dossiers, un abus a été confirmé.
Il n'est pas évident d'établir un tel abus, notent les titres Mediahuis. Tous les employeurs et employés qui ont eu recours au système sont contrôlés. Si une anomalie est établie, une enquête plus approfondie est enclenchée. Dans un tiers des cas, une infraction est donc confirmée.
Afin de faire face au grand nombre de demandes de chômage temporaire pour le corona, les contrôles préalables ont été limités. "Les personnes mal intentionnées peuvent parfois tirer profit de la situation", admet de ce fait le ministre de l'économie et du travail Pierre-Yves Dermagne (PS).
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