La société de chemins de fer presse le gouvernement pour augmenter le prix des tickets, notamment en heures de pointe.
La SNCB travaille actuellement à la mise en place de prix différents entre les heures de pointe et les heures creuses. L'objectif est inscrit dans un document interne, d'une vingtaine de pages, dévoilé par la députée d'opposition Catherine Fonck, chef de groupe cdH. "Je pense que Madame Fonck joue à l’escalade politique, médiatique, au buzz et donc chaque jour ou chaque semaine, on a quelque chose qui vient de Catherine Fonck…", a regretté Jacqueline Galant, ministre de la Mobilité, ce vendredi matin sur Bel RTL.
On le rappelle, le patron de la SNCB l'avait dit lors de son dernier passage sur nos antennes: l'augmentation des tarifs est également à l'étude. L'opérateur ferroviaire aurait ainsi recruté à cet effet un consultant externe pour développer sa politique tarifaire, révèlent vendredi les titres Sudpresse.
"La SNCB évolue, se modernise"
"Aujourd’hui, la société des chemins de fer évolue, se modernise, il y a un contrat de gestion qui est en préparation. Il n’y a strictement rien qui est finalisé, on n’a pas encore passé la barre du politique, ce sont uniquement des groupes techniques et il est normal que les sociétés se renseignent avec des consultants pour réfléchir à la meilleure tarification qui soit pour le meilleur service qui soit", a réagi Jacqueline Galant.
Est-ce le rôle de la SNCB, un service public, de maximaliser ses recettes ?
La "maximalisation des recettes" et la "quantification d'un potentiel global en recettes supplémentaires" figurent donc parmi les objectifs énoncés par la SNCB, qui précise sur ce document, que son nouveau contrat de gestion lui accordera "un nouveau cadre pour adapter plus librement ses tarifs à l'avenir".
"Dans le cadre du contrat de gestion, il n’y a pas que les tarifs. Il y a aussi la qualité, la propreté, la ponctualité…", a répondu Jacqueline Galant.
Parkings payants
Par ailleurs, la SNCB envisagerait aussi de rendre payant de nombreux parkings aux abords des gares. On passerait d'une soixantaine de parkings payant actuellement, à quasi le double, 45 de pluss, d'ici 2018. Si la mesure est acceptée, selon SudPresse, les parkings deviendraient payant à Saint-Ghislain, Enghien, Mouscron, Louvain La Neuve, Rixensart, Namur, Luttre et Huy.
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