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Maxime Prévot estime qu'il fallait rouvrir les terrasses de l'horeca dès le 1er mai: la date du 8 mai va "générer un JOYEUX BORDEL"

 
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L'horeca devra finalement attendre le 8 mai pour accueillir des clients en terrasse. Cette décision a été prise lors du comité de concertation tenu le 14 avril. Au micro de Bel RTL, Maxime Prévot, bourgmestre de Namur, réagit.

La réouverture partielle de l'horeca, tant attendue et discutée ces derniers jours, aura lieu finalement le 8 mai, si l'évolution de la pandémie le permet. Ce jour-là, les terrasses pourront à nouveau accueillir les clients, "à condition que la situation aux soins intensifs se soit améliorée durablement", selon un schéma affiché en conférence de presse à l'issue du Comité de concertation de mercredi.

En ce lendemain de comité, Maxime Prévot (cdH), était l'invité de Fabrice Grosfilley sur Bel RTL. Le bourgmestre de Namur a regretté que les autorités aient choisi la date du 8 mai pour une réouverture partielle de l'horeca alors que la date du 1er avait été jusqu'alors annoncée. "C'est une mauvaise décision car elle va générer un joyeux bordel. Ça va mettre l'ensemble des bourgmestres du Royaume dans un embarras majeur", estime-t-il.

Face à une colère qui explose

Selon lui, les bourgmestres vont désormais devoir faire face aux restaurateurs qui ont annoncé qu'ils ouvriraient leur établissement le 1er mai, sans tenir compte de la décision des politiques. "À une semaine près, je pense qu'il aurait été préférable de caler la réouverture des terrasses sur la date annoncée du 1er mai car on va se retrouver face à une colère qui explose avec le risque d'initiatives sauvages et clandestines que les bourgmestres ne seront pas en capacité de canaliser", justifie le bourgmestre. 

Maxime Prévot comprend qu'on ne puisse pas rouvrir complètement tous les secteurs à l'heure actuelle compte tenu de la situation épidémiologique actuelle mais selon lui, il aurait été préférable de rouvrir les terrasses dès le 1er mai afin d'éviter les rassemblements sauvages comme on en a connu ces dernières semaines. "C'est normal qu'on ne lâche pas toutes les vannes. Pour autant, il y a beaucoup d'insatisfaction quant à la cohérence des mesures prises", a-t-il insisté. 

Je ne vais certainement pas envoyer la cavalerie

Que faire si des restaurateurs décident d'ouvrir leurs portes dès le 1er mai? Le bourgmestre de Namur estime qu'il n'aura, de toute façon, pas les moyens pour contrôler et sanctionner tous ces fraudeurs. "Croyez-vous réellement que les forces de police vont pouvoir intervenir partout pour juguler ces initiatives? Je n'ai pas les moyens de faire respecter cela", s'exclame Maxime Prévot. 

Le bourgmestre de Namur prévoit de s'entretenir avec le chef de corps et le chef du parquet. "J'ai le sentiment que cette mesure n'est pas applicable et conforme par rapport au terrain. Je ne vais certainement pas envoyer la cavalerie", insiste-t-il. 

La date du 8 mai prise pour avancer dans la vaccination

Le 8 mai correspond au moment où la "quasi-totalité des plus de 65 ans aura été vaccinée et sera protégée", a estimé le Codeco. Si on avait évoqué précédemment le 1er mai, une semaine de plus permettra d'avancer considérablement dans la vaccination, ont appuyé les ministres. La réouverture des terrasses entre dans le "plan plein air", avec son lot de nouvelles possibilités en extérieur.

La fédération patronale interprofessionnelle SDI a lancé "un cri d'alarme" pour le secteur horeca et demandé aux autorités communales et policières de ne pas sanctionner les exploitants qui décideront d'ouvrir le 1er mai en respectant les règles sanitaires. "Cela fait 7 mois que l'horeca est fermé. Aujourd'hui, la coupe est pleine. Nos membres sont de plus en plus tentés d'adopter un comportement infractionnel et nous avons toutes les peines du monde à les calmer", a décrit Daniel Cauwel, président du SDI.

Récapitulatif: Voici les mesures prises par le comité de concertation


 

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