En ce moment
 
 

Pacte d'excellence: "Les enfants ont déjà pas mal de congés, j'ai peur que ce soit au détriment de l'enseignement"

 
 

Que pensent les enseignants, les directeurs d'école, les élèves et les parents de l'allongement des journées de classe proposé par le "Pacte d'excellence"? Eléments de réponse dans une école de Charleroi.

Une de nos équipes s'est rendu dans une école ce matin pour demander aux principaux intéressés leur avis sur les principaux points du pacte d'excellence. Au cours de chimie de la 3ème B, aucun des élèves n'est d'accord pour que les journées d'école soient rallongées jusqu'à 17h30. Sans surprise, le projet de rallonger les congés fait l'unanimité.

"Quand on finit déjà notre journée à 16h10, on écoute déjà plus les cours, alors y rajouter une heure, alors que nos devoirs, on peut les faire à la maison, je trouve que cela ne sert à rien", confie une élève.

"Si on étudie déjà à l'école, on peut rentrer à la maison et être tranquille", argumente une autre élève.

Des journées plus longues pour aider les élèves, madame la professeur de Sciences Isabelle Demaret n'est pas contre, mais elle nuance: "Il faudrait aussi qu'on nous donne les moyens, comme un nombre de professeurs suffisant pour les encadrer.

Du côté de la direction, le sujet du tronc commun jusqu'à 15 ans est évoqué.

"On se rend compte qu'au premier degré c'est là que se concentre le plus de difficultés au niveau des élèves qui ont perdu le sens des écoles et que c'est extrêmement fatiguant à gérer au point de vue des enseignants et des dirigeants d'école", explique François De Waele le directeur de l'institut Saint-Joseph.

Laurie Debock est en contact permanent avec les parents d'une grande école de Charleroi, elle est la présidente de l'association des parents de l'institut Notre-Dame de Charleroi. Elle est très mitigée aussi à ce qu'on touche aux périodes de vacances de Toussaint et Carnaval.

"Je pense qu'ils ont déjà pas mal de congés. J'ai un peu peur que ce soit au détriment de l'enseignement tout simplement", confie Laurie.


 

Vos commentaires