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Marc Goblet quitte la tête de la FGTB: "Il faut trouver quelque chose de plus audacieux que simplement descendre dans la rue"

Marc Goblet quitte la tête de la FGTB: "Il faut trouver quelque chose de plus audacieux que simplement descendre dans la rue"
 
 

Dans l’émission C’est pas tous les jours dimanche, les chroniqueurs et les invités ont débattu de la carrière de Marc Goblet qui a annoncé qu’il mettra fin à son mandat de secrétaire général de la FGTB, le 30 juin 2017. Certains estiment qu'ils représente la vieille garde syndicale.

Pour Emmanuelle Praet, Marc Goblet était une figure de "l’ancien syndicalisme": "Moi, je ne suis pas une grande fan de ce combat syndical qu’il y a maintenant en 2016, je trouve que le syndicalisme doit pouvoir se renouveler et trouver quelque chose de plus audacieux que simplement descendre dans la rue et de combattre toujours les mauvaises idées du gouvernement. J’ai l’impression que pendant ces trois ans, on a eu exactement toujours les mêmes rengaines, les mêmes choses, et je trouve que c’est un peu abrutissant à la fin. Je ne sais pas si c’était une volonté ou pas, probablement que ça parle aux personnes qui sont syndiquées et qui ont envie d’entendre ça. Moi, j’ai envie que le successeur soit plus audacieux".


Plus modéré qu'on ne le pense?

Michel Henrion, Marc Goblet était "plus modéré qu’on ne le pense", selon la formule de Christophe Deborsu: "Il y a un phénomène qui fait que Marc Goblet, ce n’est pas du tout un excité, c’est un homme qui est très raisonnable, très partisan de la concertation, qui est le mode qui revient toujours chez lui. Et c’est vrai qu’il a réintroduit dans le syndicalisme un ton plus ouvrier qu’on n’avait plus entendu et qui lui a valu d’être très injustement diabolisé par un certain milieu. Sur le fond, lorsqu’il partira, ça va être une page des relations sociales qui va se tourner, c’est un inconditionnel du syndicalisme de concertation, mais à une époque où la droite, notamment le VOKA, le patronat flamand, n’est plus du tout dans la concertation sociale qu’on a inventée après la guerre 40-45, ces gens-là sont dans l’uberisation et ils jouent sur l’individualisme qui grandit dans notre société, donc c’est un social-démocrate dans le syndicalisme qui va laisser une trace".


 

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