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Vaccins contre la grippe: voici pourquoi il est fortement recommandé chez les personnes à risque

Vaccins contre la grippe: voici pourquoi il est fortement recommandé chez les personnes à risque
 
 

La campagne de vaccination contre la grippe est lancée. Ce vaccin est vivement recommandé pour les personnes les plus fragiles mais qui reste encore assez peu répandu: seule une personne à risque sur cinq se fait vacciner…

Depuis fin septembre déjà, les vaccins contre la grippe sont disponibles dans la pharmacie bruxelloise où se sont rendus Sung-Shim Courier et Xavier Gérard pour le RTL info 13 heures.

En Belgique, 3 millions de doses sont disponibles. Il faut dire que la grippe n'est pas une maladie bénigne: cette infection peut causer des complications chez les personnes fragilisées, celles à qui on conseille de se faire vacciner. Il s'agit "des personnes âgées, des personnes qui ont des problèmes pulmonaires…" explique Caroline Peuchot, pharmacienne à Woluwe-Saint-Lambert. Ajoutons à ce groupe à risque les femmes enceintes au deuxième ou troisième trimestre de grossesse.

Le rôle de l'alimentation

La campagne débute dans le silence cette année. Il faut dire que son efficacité est parfois remise en cause.

"Chaque année, on nous dit que le vaccin contre la grippe n'a pas fonctionné, ajoute la pharmacienne. Mais à un moment donné, est-ce qu'on s'est posé la question: est-ce que les personnes à qui on les a donnés ont une immunité qui est bonne? Est-ce qu'ils mangent correctement? Est-ce qu'ils ont du zinc? Est-ce qu'ils ont tout ce qu'il faut dans leur alimentation pour pouvoir avoir la capacité de faire fonctionner ce vaccin".

600 décès par an pourraient être évités

Chaque année, les virus de la grippe mutent. On essaye alors d'adapter la fabrication du vaccin à ces changements, sans pouvoir garantir son efficacité.

"L'OMS décide au mois de février, au vu de ce qui se passait dans l'hémisphère sud, de ce qui sera sans doute – et on dit bien sans doute -, les souches qui nous toucheront en décembre, janvier, février de l'année en question", explique  Yves Van Laethem, président du groupe de vaccination du conseil supérieur de la santé.

Des experts estiment qu'en Belgique, on pourrait jusqu'à 600 décès supplémentaires par an si la couverture vaccinale des personnes à risque était portée à 75%. On en est encore bien loin.


 

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