Le frère des terroristes Brahim (mort à Paris, le 13 novembre) et Salah (incarcéré à la prison de Bruges) Abdeslam a été remercié par la commune de Molenbeek. Travaillant au service des étrangers, il était en congé maladie depuis cinq mois, soit depuis les attentats de Paris et la mise en cause de ses frères. Le collège communal a voté lundi le licenciement de son employé pour "rupture de confiance".
Mohamed Abdeslam a été licencié par la commune de Molenbeek-Saint-Jean pour laquelle il travaillait, a indiqué mercredi matin la bourgmestre de la commune, Françoise Schepmans, confirmant une information publiée par le quotidien la Dernière Heure.
Selon Mme Schepmans, la situation dans laquelle Mohamed Abdeslam se trouvait aurait dicté un minimum de devoir de réserve. Les déclarations répétées de Mohamed Abdeslam dans la presse au sujet de son frère, Salah, arrêté le 18 mars dernier n'ont pas été sans susciter de malaise au sein du personnel de l'administration et ont engendré une rupture de confiance.
Pas de faute grave
M. Abdeslam n'a pas été licencié pour faute grave pour autant. Il percevra des indemnités de licenciement. Mohamed Abdeslam occupait au sein de la commune une fonction en relation avec le public. Depuis le lendemain des attentats de Paris, il n'était plus venu travailler, produisant des certificats médicaux. Au début du mois d'avril, après avoir rendu visite à son frère Salah, détenu en Belgique depuis son arrestation le 18 mars dernier, le désormais ex-employé de la commune avait une nouvelle fois tenu dans la presse des propos qu'il attribuait à son frère concernant le rôle, selon lui moins en vue de celui-ci, dans les attentats de Paris.
Vos commentaires