Selon la Dernière Heure, l’ambassadrice des Etats-Unis rechigne à venir à Liège, en raison de la radicalisation présumée d’un membre du personnel communal. La Ville de Liège a en tout cas transmis à la police locale une liste d'une dizaine de personnes travaillant pour les services communaux, dans le cadre de la lutte contre le radicalisme.
Denise Bauer, l’ambassadrice des USA en Belgique, est conviée mercredi à l'inauguration d'une double exposition, intitulée "Glory and Gratitude" et "Chers Bienfaiteurs", au musée Grand Curtius de Liège. Mais cette venue dans la Cité ardente semble compromise. Selon la Dernière Heure, la visite est en passe d’être annulée, « la diplomate américaine expliquant que d’après ses renseignements, il y avait une personne potentiellement radicalisée dans le personnel communal affecté au musée liégeois ».
Cette information n’a en tout cas pas été contredite par les autorités communales qui évoquent une liste de personnes faisant partie du personnel communal et qui se seraient éventuellement radicalisées.« Nous avons communiqué cette liste au secrétariat communal qui, à son tour, l’a transmise à la police pour enquête », confirme à nos confrères de la DH le bourgmestre Willy Demeyer. La Ville de Liège compte 6.000 membres au sein de son personnel. Et la police locale enquête effectivement sur une dizaine d'agents communaux qui auraient attiré l'attention "d'une manière ou d'une autre" d'un collègue ou d'un proche, précisait-on lundi soir à la Ville. Les services de police locaux étudieront ensuite la possibilité de faire remonter le nom de l'un ou l'autre agent au fédéral.
Ni l'ambassade, ni la Ville de Liège n'ont pu confirmer lundi soir la présence éventuelle de l'ambassadrice à cette inauguration. La Ville précise toutefois que sur la liste remise à la police, figure bien un gardien du musée Curtius, mais "qui n'est pas en activité actuellement", selon les autorités communales.
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