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Voici pourquoi il y a de moins en moins de violences entre conducteurs

Voici pourquoi il y a de moins en moins de violences entre conducteurs
 
 

Les violences entre conducteurs ont diminué de moitié en 3 ans. Une chute spectaculaire qui s'explique, notamment, par l'installation dans les véhicules des fameuses "dashcam", les caméras embarquées. Fanny Dehaye, Éric Poncelet, Benjamin Brone et Marc Evrard ont tenté d’en savoir plus.

Il est de plus en plus rare que des bagarres entre automobilistes aient lieu en Belgique. Le principal motif de dissuasion est la fameuse dashcam, ou caméra embarquée. "Ça fait peur aux personnes qui ont l’habitude d’être agressives et qui veulent faire la loi elles-mêmes. À ce moment-là, ils savent qu’ils risquent d’être filmés et avec un film, vous risquez vraiment d’être reconnus tout de suite et donc de pouvoir avoir des poursuites", a expliqué Lorenzo Stefani, responsable communication de Touring, au micro de Fanny Dehaye pour le RTLinfo 19H.

"C’est avec des personnes qui ont vraiment l’habitude et qui utilisent le véhicule pour le travail"

En 2013, 51 incidents du genre étaient recensés chez nous, trois ans plus tard, il n’y en a eu que 23. "C’est principalement des agressions par rapport à une incompréhension de roulage. C’est également avec des transports en commun, c’est avec des taxis, c’est avec des personnes qui ont vraiment l’habitude et qui utilisent le véhicule pour le travail, donc qui sont très fréquemment sur les routes", a détaillé M. Stefani.

"Pouvoir prouver, ne fut-ce qu’à son employeur, qui est responsable réellement de l’accident"

L’efficacité du dispositif séduit les sociétés de transport. Celle qui emploie Alain compte d’ailleurs équiper tous ses poids lourds de dashcam. Son objectif est de réduire les agressions et établir les responsabilités de chacun. "Au niveau des chauffeurs routiers, il y en a de plus en plus qui s’équipent de dashcam, tout simplement parce qu’il y a quand même beaucoup de mauvais comportements autour d’un camion qui sont par des automobilistes principalement. Donc c’est à l’avantage du chauffeur routier de pouvoir prouver, ne fut-ce qu’à son employeur qui est responsable réellement de l’accident", a expliqué Alain Durant, président du syndicat du transport et de la logistique.

Il faut tout de même faire attention au droit du respect à l’image. Si la loi vie privée interdit le traitement de ce genre de données, elle y fait exception lorsque les informations concernent la gestion des contentieux.


 

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