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90 secondes pour comprendre: comment reconnaître un AVC?

90 secondes pour comprendre: comment reconnaître un AVC?
 
 

En cette journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral, on a 90 secondes pour comprendre comment reconnaître un AVC.

Comment peut-on sauver un proche? L’accident vasculaire cérébral est la troisième cause de décès en Belgique. Toutes les 30 minutes, un Belge en est victime. Agir au plus tôt est crucial. A chaque minute de congestion des artères du cerveau, 2.000.000 de neurones sont perdus.
Les personnes qui s’en sortent peuvent malgré tout rester physiquement handicapées, être paralysées ou éprouver des problèmes mentaux. Il faut donc agir au plus vite.


VITE, comme le nom d’une campagne menée en France il y a quelques années. Retenez ce moyen mnémotechnique pour déceler un AVC : VITE … avec un V comme Visage paralysé, I comme Inertie d’un membre, T comme Trouble de la parole et E comme… En urgence, appellez le 112.


Mais concrètement, quels sont les symptômes ?

Un AVC arrive toujours subitement. Le premier symptôme, c’est le trouble du langage, vous butez sur un mot puis un autre, vous ne retrouvez pas des mots quotidiens. Vous n’arrivez pas à terminer entièrement une phrase. 

Autre symptôme, vous vous rendez compte qu’un ou plusieurs membres sont paralysés, du même côté. Cela peut aller d’un bras engourdi jusqu’à la sensation que le bras est mort. D’une seconde à l’autre, vous en perdez le contrôle.
Enfin troisième symptôme, le visage se paralyse. La bouche dévie.


Que faire alors dans ces cas-là ?

Appeler les urgences et leur signaler que c’est un AVC. Votre survie va dépendre alors de la rapidité de l’intervention. Sur quatre personnes traitées dans les 90 minutes, une seule s’en sortira sans séquelle. C’est pourquoi, il est aussi utile de noter l’heure d’apparition des premiers symptômes. Attention qu’un AVC est indolore. Beaucoup de victimes ont donc tendance à attendre que ça passe.


Et qui sont les personnes à risques ?

La majorité des personnes qui font un AVC ont plus de 65 ans. Cela représente 3 cas sur 4. Mais le nombre de patients plus jeunes, pris en charge augmente. Trois facteurs multiplient les risques : le diabète, l’obésité et la consommation de cannabis.


 

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